Juil 08 2016

C’est à l’entraînement que l’on forge ses victoires !

Fitness instructor exercising with his client at the gym

En tant que consultant, nous rencontrons toutes sortes d’entreprises et après avoir passé la barrière de sécurité qui consiste à sauvegarder les apparences, nous entrons dans le vif du sujet : celui des problèmes récurrents.

« Monsieur Roussel, le facteur humain est ce qui est le plus difficile à gérer dans l’entreprise » déclare le dirigeant d’un grand cabinet comptable.

Pas plus tard qu’hier, une responsable de CCI, fortement impliquée dans la quête de solution en matière de risques psycho-sociaux me dit qu’ils ont développé un outil interne pour comprendre la cause de l’accroissement de ce risque. En poussant plus loin la conversation, elle me déclare que de toute évidence les managers ont le plus grand rôle à jouer dans la prévention des RPS. Mais, parce qu’il y a un mais, la raison principale qui les freine dans cette action est, tenez vous bien : le manque de savoir faire en matière de communication !

Le rapport gouvernemental sur les causes du stress met aussi clairement en exergue le rôle essentiel des Managers dans la régulation du climat social et de la motivation au travail dont la résultante oscille sur une échelle allant du burn-out au bien être au travail.

Bref, nous avons une équation dans laquelle entrent les facteurs suivants

Manager X situations-clés X communication X résolution de problème = +/- de bien-être et de réussite au travail

Allons plus loin

Les managers sont confrontés à une bonne dizaine de situations clés

  • Recruter un collaborateur et passer un Contrat Moral©

  • Intégrer un collaborateur et le rendre opérationnel, autonome et responsable de sa zone dans les meilleurs délais

  • Définir une mission qui « colle »

  • fixer des objectifs qui stimulent la motivation

  • Définir des plans d’actions qui donnent du souffle

  • Transmettre des bonnes pratiques qui rendent les gens autonome et capables

  • Coacher quand cela va bien/ quand cela va moins bien pour nourrir le besoin de reconnaissance et augmenter le niveau de responsabilité

  • Le faire en individuel comme en collectif avec aisance et efficacité aussi bien entre 4 yeux que dans la « cage aux fauves »

  • Effectuer des bilans qui ne laissent pas un goût de « moulinette »

  • Promouvoir en phase de maîtrise

  • Tenir un tableau de contrôle, la clé du management par les résultats, antidote du management « pifométrique » ou à la tête du client

Chacune de ces situations correspond à un processus optimal d’actions ou dit autrement une Bonne Pratique, qui, pour être mise en place nécessite de communiquer avec le collaborateur de façon appropriée en fonction de son style, de sa situation et du contexte

Et bien voilà, c’est fini… vous savez tout… Il n’y a rien y a plus rien à savoir !

eh, attendez un peu… à savoir ou à savoir-faire ?

En réalité pour mettre en place ces facteurs, ils faut d’abord les connaître mais pas uniquement sur le plan intellectuel ou en se souvenant d’un moyen mnémotechnique comme le processus AIDA, ou les objectifs formulés de façon SMART. Ca, c’est amplement suffisant pour avoir des choses à dire quand on est invité à un cocktail… Mais est-ce assez pour ETRE CAPABLE de les mettre en oeuvre sur le terrain ? C’est beaucoup moins sûr évidemment

Revenons donc à notre équation

Maîtrise des situations clés

  • Combien de managers connaissent non pas les mots mais les modes opératoires de chacune de ces situations clés ?
  • Combien d’entres eux les ont mis correctement en place au sein de leur équipe
  • Combien, enfin, savent les faire vivre au quotidien

Communication

  • combien de managers savent communiquer en situation de tension, quand y a de « l’eau dans le gaz », ou du « vent dans les voiles »
  • Sans tomber dans l’autoritarisme, l’agressivité, le compromis ou le repli sur soi en fonction de son style comportemental ?

L’on comprend que lorsque les curseurs de chacune de ces variables sont dans le rouge, même vaguement, il devient difficile, presque impossible de régler les problèmes du quotidien.

En bref ils sont, le plus souvent, traités dans l’urgence sur la base d’automatismes de défense ou d’attaque selon sa position et son humeur.

On réagit plus ou moins à la dimension effet du problème et il est quasiment certain que la cause sera jetée aux oubliettes ou cachée sous le tapis… Jusqu’à la prochaine fois

si l’on se comportait de cette façon dans le sport ou les arts, je pense au ping-pong, au piano, à la guitare… on nous traiterait d’amateurs, de petits joueurs, n’est-ce pas !

Qu’est-ce qui distingue les professionnels dans ces activités (en oubliant le dopage et les questions d’argent pour que cette analogie reste valide) ? Les grandes théories, les grands discours ? Pas du tout. vous le savez comme tout un chacun.

La différence se fait à la quantité et à la qualité de l’entraînement. 

C’est à l’entraînement que l’on forge ses victoires

Alors posons nous franchement la question : combien les managers, vous même si vous êtes manager, avez passé d’heures à vous entraîner encore et encore pour apprendre à contrôler positivement  chacune de ces situations ? 

Pensez-vous que cela soit suffisant ?

Bonne nouvelle

Nous avons travaillé d’arrache pied depuis de nombreuses années dans le domaine du management et avons mis au point l’ensemble des outils,  des méthodes qui permettent de s’approprier et d’intégrer ces bonnes pratiques du management

Pour en savoir plus, demandez votre atelier de faisabilité. Il s’agit d’une rencontre à distance ou en vis à vis pour faire le point exact et brosser le programme le mieux adapté. Ensuite c’est vous qui voyez. 

Bien à vous
Marc Roussel

Le livre des bonnes pratiques

Les séminaires d’entrainement

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