Juin 07 2013

L’intelligence relationnelle, trop bête de pas s’en servir

une petite image

Extrait du Manager Ethique

L'intelligence relationnelle

Introduction aux Stratégies Comportementales©

Comme toute chose simple et essentielle les Stratégies Comportementales© demandent de poser quelques principes et de décrire deux ou trois mécanismes. Après s’être entendus sur ces points nous disposons d’un cadre suffisant pour présenter les différents facteurs qui entrent dans le jeu des Stratégies Comportementales.

Les Stratégies Comportementales© concernent le comportement et seulement le comportement. Pour le distinguer de la personnalité, prenons l’analogie de l’iceberg, dont on sait que 10% de son volume est émergé. Et bien cette partie émergée est au comportement ce que la partie immergée est à la personnalité. Avec juste un bémol, c’est qu’au fond, personne ne sait vraiment quelles sont les limites réelles de la personnalité fondamentale. Certains considèrent qu’elle est le cerveau tandis que d’autres lui prêtent une existence extracorporelle dotée de pouvoirs infinis. Mais disons que l’iceberg est suffisant pour différencier la personnalité du comportement.

Donc, le comportement est ce que nous percevons directement d’une personne par la vue et l’ouïe, aussi par le toucher, l’odeur etc. Pour trouver un méta-niveau d’observation qui puisse nous servir dans tous les cas de figure, nous analyserons les différents types de comportements à l’aide de deux axes.

Pour les crédibiliser, nous poserons le fait que ce que nous percevons de quelqu’un passe essentiellement par la vue et par l’ouïe et que ces deux organes de perceptions fonctionnent en captant et réagissant aux fréquences lumineuses et sonores. Or une fréquence se manifeste en deux dimensions principales. La première est la longueur d’onde et la seconde l’amplitude.

 

longuer onde

 

Enfin, prenons en compte que si les êtres humains sont assurément uniques en tant que personnalité ils peuvent aisément se classer en terme de comportement. Cela est dû à leur nature physique. Hippocrate distinguait quatre grands tempéraments (sanguin, bilieux, lymphatique et nerveux)  en fonction de la nature de leurs humeurs ; les indiens Hopis en considéraient 3, avec les hommes de tête, de cœur et de tripes ; Henri Laborit en considère 3 également, calés sur les trois cerveaux : reptilien, limbique et cortex ; Charles Margerison et Dick McCann, sociologues anglais, ont développé un concept qui met en évidence plusieurs types de comportements. Les différentes observations à partir de grilles de lecture très variées, physiologiques, psychologiques, sociologiques etc. sur des périodes de temps très étendues se superposent parfaitement. Cela donne une idée du niveau de cohérence de l’humain. Il est pourtant constitué de plusieurs systèmes agissant sur des plans distincts : psychologique, relationnel, biologique, mécanique etc. Malgré cela, les observations sur le plan comportemental demeurent d’une extraordinaire cohérence entre elles. Bravo la vie !

Nous avons maintenant deux axes pour créer une grille d’observation des comportements.

Le premier axe nous donne le rythme du comportement et le second l’amplitude de l’expression. Toutes les situations relationnelles peuvent s'observer au croisement de ces 2 axes !

Notons au passage que ces axes ne sont pas arbitraires. Nous pouvons filmer quelqu’un et utiliser des filtres qui permettent de visualiser et mesurer ces variations de fréquences.

Après avoir défini les deux axes, les choses deviennent particulièrement intéressantes quand, en les croisant, l’on voit apparaître des profils de comportements parfaitement distincts où chacun peut se retrouver et comprendre alors certaines de ses attitudes, de ses réactions et celles des autres à son égard.

Par exemple qui n’a jamais constaté qu’avec certaines personnes le courant passe immédiatement. On a l’impression de connaître la personne depuis toujours. Avec d’autres, au premier regard, l’on sait que cela ne va pas le faire. Tandis que parfois, nous avons à peine remarqué la présence d’un membre du groupe. Celui-ci nous ayant laissé relativement indifférent.

Ce phénomène est particulièrement manifeste au démarrage d’une relation et se trouve amplifié dans les moments de forte tension.

 

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