Juin 26 2014

Le Coaching

Le Coaching.

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 Cet article écrit en 92…  Bien que depuis j'ai  consacré quelques  centaines d'heures au  coaching, le point de vue  reste très proche… 

A l’intérieur du mot.

Il y a encore quelques années, quantité de gens accompagnaient quantité d’autres dans des phases de changement plus ou moins difficiles.

Ils le faisaient à titre individuel ou collectif, dans le domaine du sport, des affaires, de la politique, de l’éducation… Cela s’appelle aider quelqu’un à dépasser une difficulté ; à aller plus loin…

Coresponsabilité des parties et volontariat.

Celui qui aide le fait parce qu’il s’en sent d’une part capable et qu’il le désire. Et cette aide ne peut-être reçue que dans la mesure où celui qui est aidé en ressent le besoin, désire faire quelque chose pour lui-même et accepte d’être accompagné.

Dans le contexte de l’entreprise, s’ajoute le fait que la hiérarchie devient une tierce partie voulant apporter un soutien à l’un de ses collaborateurs ou à l’une de ses équipes et fait appel à un coach, comme, dans d’autres domaines, elle ferait appel à une autre compétence.

Puis de la même façon que les entreprises ont parfois des formateurs ou des audits internes, de plus en plus cherchent à s’approprier cette compétence et dans une moindre mesure encore à doter leurs managers de compétences relationnelles supplémentaires, base du Coaching, afin de les aider à mieux soutenir leurs collaborateurs.

Des qualités du conseillé, « ancêtre » du coach.

Sans faire l’historique du conseillé, rappelons qu’il était réservé à une minorité. À ceux que le pouvoir ou le talent exposaient à la solitude. Rappelons également que le conseillé devait d’une part être compétent dans son domaine, qu’il devait se montrer scrupuleusement honnête et courageux face aux prérogatives d’un pouvoir capricieux ou autoritaire ou il risquait sa place quand ce n’était pas sa tête pour avoir contrarié l’égo de celui là même qu’il conseillait. Un dernier point reste à préciser : le conseillé n’est jamais celui qui décide bien que parfois la tentation soit grande. C’est là notre principale erreur, le point d’achoppement de nos égos confrontés tant au pouvoir qu’à la peur.

Un conseil d’ami.

Pour ces raisons, le coach à vraiment intérêt à libérer son ego de ses propres peurs et de tout ce fatras de croyances qui nous conduisent à projeter sur l’autre nos interprétations et nous rend si prompt à juger pour garder le contrôle et nous soulager d’une remise en question.

Du besoin de sécurité.

Dans cette ère de mutations ultra rapides et de pressions grandissantes qu’elles engendrent, nous sommes de plus en plus nombreux à ressentir le besoin de partager et d’échanger à propos de nos difficultés. D’accepter de baisser un moment la garde et de faire le point sans chercher à maintenir les masques sociaux et à se protéger de l’ironie.

D’autant plus que notre rôle professionnel n’est que l’un des nombreux autres que nous jouons à longueur de journée. Tantôt père de famille, mari, amant, chauffeur de voiture, ami, financier, sportif, médecin ou malade suivant les cas, bref tous ces rôles qui font de nous des êtres humains.

Malgré l’étonnante diversité de tous ses rôles nous savons qu’il n’y a jamais qu’un seul acteur : Soi-même.

De la confiance à la confidentialité.

Toutes nos activités et leurs conséquences positives ou négatives trouvent un écho en soi. Le coach comme le conseillé d’autrefois, le médecin de famille ne peut aider en restant dans les limites d’un des rôles. Que l’on soit dans le coaching sportif, artistique ou d’entreprise, le coach accède à la globalité de la personne avec qui il travaille. L’on comprendra dès lors la nécessité du respect de la confidentialité.

Le Coaching, un modèle multi facettes.

Le Coaching est un générique dont l’approche, la méthodologie et également le travail varieront suivant l’origine du coach. Vient-il de l’univers de l’analyse transactionnelle, de celui de la Programmation Neurolinguistiques, de la sophrologie, de l’entraînement sportif, de la formation ou encore d’un Mix de ces différentes disciplines…

Aider quelqu’un à faire le point sur sa situation actuelle, à dégager une meilleure situation et mettre en place un plan d’actions lui permettant de réaliser son objectif de façon autonome et responsable est l’essence du Coaching.

Les limites du Coaching.

Qu’un obstacle vienne bloquer cette entreprise et qu’il faille en rechercher les causes fait partie du travail. Il peut conduire suivant l’expertise du coach à l’utilisation de toutes sortes de protocoles plus ou moins sophistiqués. Une chose semble importante à signaler ici : Dès lors que pour comprendre une cause un peu résistante, il faille retrouver des situations ou des croyances qui se trouvent au niveau inconscient, nous entrons dans le territoire de la psychothérapie. Voilà à mon sens la limite du Coaching.

Par ailleurs, si le coaché découvre que son problème est dû à un manque de communication, il peut décider de s’inscrire à une formation

Un manque de savoir faire managériale, et bien qu’il s’inscrive à un cours de Management ou à tout autre discipline lui permettant de combler ses lacunes et d’atteindre les buts qu’il se sera fixé.

De la liberté à l’amitié*.

Chaque séance est différente, chaque Coaching est différent de l’un à l’autre.

À quel moment le coaché franchit le cap et atteint son objectif ? Parfois en deux séances, parfois en dix, parfois il faudra s’arrêter en cours de route.

Quelle méthode est la meilleure ? Quel protocole marche le mieux ?

Ultimement, le coach utilisera tout ce qui lui permet en son âme et conscience, d’aider son client à atteindre ses objectifs sachant que le bien-être et l’efficacité sont les garants d’un travail bien fait, satisfaisant pour toutes les parties.

Marc Roussel (1992)

 

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