Mai 22 2013

E-learning et résistance au changement

Offrir au e-learning une chance de dépasser les résistances au changement suppose une  stratégie adossée au politique… Si ceux qui ont la charge font partie de ceux qui résistent et bien, cela devient une affaire soumise directement à la loi du marché.

Informer, éduquer, valoriser, récompenser ce que l’on veut obtenir…

set of three cartoon cavemen

C’est apparemment ce qui passe. Voici quelques données et réflexions qui peuvent agir sur le facteur « donner de la valeur » à l’idée.

Tout nouveau système fait peur parce qu'il nous sort de notre zone de confort et provoque ces fameuses résistances au changement.

En général il est amené par des pionniers tout feu tout flamme, à la pointe de la dernière techno. D'autres préfèrent attendre que le dit système ait fait ses preuves. Tout système cherche à survire en s’accaparant l'activité des autres, jusqu'à ce qu'il trouve sa limite et son équilibre.

  • Quand l'électricité a fait son apparition, elle s'est vue fortement attaquée par les utilisateurs du gaz…
  • Quand les premiers stylos à bille ont fait leur entrée sur la scène, ils ont été hués prétextant l'énorme risque moral qu'ils représentaient. Étonnant ? non très humain !
  • Quand le surgelé est arrivé dans la grande distribution, il y eut une levée de bouclier sans nom.

Toute idée nouvelle de valeur est combattue en proportion de la quantité de changement qu'elle génère.

Quand les résistances ne l'ont pas tuée l'idée dans l’œuf, comme s'est parfois le cas (notamment dans les domaine de l'énergie, de la santé), elle finit par passer au travers du mur du changement et devenir quelques années pus tard une nouvelle limite sur laquelle viendra se heurter les nouvelles "générations d’idées »…

Revenons au e-learning. Il retrouve un nouveau souffle et se taille une place de plus en plus grande et méritée au sein des dispositifs de formation et d'information.

De plus en plus d'acteurs sont impliqués dans son évolution technique, ce qui représente un marché non négligeable, de plus en plus d'entreprises y font appel et en usent de mille et une façons, aussi ingénieuses les unes que les autres, de plus en plus d'enseignants, consultants, formateurs internes aux entreprises, professeurs d'école et d'université…

Cela commence à faire pas mal de monde et cet univers du e-learning est depuis quelque temps déjà bien accroché au marché.

Ses jours ne sont plus en danger.

Si l'on considère maintenant les évolutions technologiques en matière d'image de synthèse, les jeux de type « slim », « serious games » et autres applications, les percées extraordinaires dans le domaine de la simulation et les possibilités infinies de relier les dispositifs entre eux, je pense que le e-learning, bien que sa forme actuelle va se modifier du fait de sa fusion avec d'autres dispositifs, aura été à l'origine d'une véritable métamorphose dans le domaine de l'éducation.

Ajoutons à cela qu’en France la loi se resserre sur les dispositifs de formation, certification, besoin d’évaluation et nécessité économique. Tout semble concourir à augmenter la valeur sociale, culturelle et économique du e-learning

Au final, il y aura ceux qui auront ouvert la voie, ceux qui vont participer et participent déjà à sa phase de croissance et puis dans quelques temps nous allons assister à la ruée. Puis, dans pas si longtemps, nous verrons l’arrière garde protester et défiler dans la rue contre le nouveau dispositif annonçant en même temps la mort du petit cheval. La boucle est bouclée ainsi va la vie.

Où nous situons nous dans cette courbe ?

Où se situent l’enseignant, le consultant et le manager qui porte potentiellement ces 2 chapeaux ? C’est une affaire de position de départ, de connaissance, de motivation, d’intérêt, de vision, de liberté et de ces mille autres choses qui font le charme de la vie

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