Le marché peut être envisagé comme quelque chose de vivant… comme un organisme et comme tel, soumis à la loi universelle du vivant : il doit respirer pour vivre.

et mon Dieu, observez le, il respire. Bon c’est vrai parfois sa respiration s’emballe, il peut être à bout de souffle, nous faire une petite crise d’asthme ou bien de temps à autre se montrer si calme, trop calme en fait… Il est possible de pousser l’analogie et d’utiliser tous les états de l’activité pulmonaire comme autant de symptômes de la santé de notre Marché.

Comme dans la respiration, nous pouvons considérer deux mouvements : l’inspir et l’expir. Cette alternance qui permet de faire rentrer l’air nourricier et en faire ressortir le vicié…

Pour le marché c’est pareil. Nous avons l’offre et la demande

En toute chose vous avez ces deux besoins fondamentaux. Le besoin de Recevoir et le besoin de Donner.

et nous en arrivons au principe même du marché que beaucoup semblent oublier ! Le principe universel du marché c’est l’Homme, ce composite fait d’un corps, d’un mental et d’une conscience qui à chaque niveau a ses propres besoins.

Pour survivre à son plus haut niveau d’expression une personne devrait non seulement satisfaire ses besoins rentrants tant que le plan physiologique et social que spirituel. Mais il lui sera presque impossible de réussir s’il ne prend pas à sa charge les besoins sortants : la nécessité de produire quelque richesse et de les donner pour nourrir ces même plans.

Pour s’en rendre compte essayez de ne faire qu’inspirer et regardez combien de temps vous mettez pour commencer à devenir un peu violet !

De la même façon, lorsque l’on reste bloqué sur le donner ou sur le recevoir, nous devenons bel et bien violet, c’est à dire au bord de la congestion mais cela ne se voit pas forcement sur notre visage.  Un regard plus affuté permet cependant d’en distinguer les stigmates sur tous les plans de la personne : santé, relations familiales et sociales,  finances,  avoirs en général et bien sûr son état d’être plus ou moins heureux.

Ce qui valide l’adage : « Pour être vraiment heureux donne ce que tu veux recevoir » ou encore : « Fais aux autres ce que tu aimerais qu’on te fasse. »

En conclusion, nous pourrions nous considérer comme un micro marché, ce que nous sommes en fait et que pour le réguler et le garder dans un bon équilibre dynamique nous aurions intérêt à nous focaliser aussi bien sur la Demande que sur ce que nous avons à Offrir. En extrapolant cette démarche à tous les niveaux du marché nous comprendrions pourquoi le monde n’est pas aussi beau qu’il devrait l’être !

A ce titre il est bon de se souvenir de la maxime : « qui donne reçoit »

Bien à vous et bon Management
Marc Roussel