Quand les machines finissent par avoir plus de valeur que les Hommes, vous voyez le nombre des machines augmenter et l’homme dévalorisé.
La ressource humaine est taxée de telle sorte qu’il est plus simple et plus rentable de remplacer l’homme par des machines. Cela libère-t-il l’homme pour d’autres activités ? Non ! L’observation montre qu’il devient l’esclave des machines
L’autre jour, à la caisse d’un supermarché, une jeune femme me dit qu’elle n’est pas assez rapide qu’elle devrait augmenter sa vitesse de traitement par article de quelques secondes… Son chef lui mettait la pression… En réalité, elle a du attendre que je finisse de remplir mon sac, elle était allée plus vite que moi dans le traitement des produits Bientôt, quelqu’un me fera sentir que moi aussi je devrais respecter le rythme de la machine… sinon gare …
Elle est bonne celle là non ?!
Ce qui est certain, c’est que dans peu de temps, cette fille qui ne pourra jamais être une machine, sera remplacée par une machine, au lieu de devenir une excellente hôtesse de caisse. Et c’est vous le client qui ferez le travail de cette caissière qui n’as pas pu ou pas voulu devenir une machine
Elle n’est pas belle la vie ?
La question à se poser est : à qui appartiennent les machines et qui entretient l’idée qu’elles ont plus de valeur que l’homme ? L’analyse montre qu’il existe des personnes qui possèdent les gens à qui appartiennent les machines
Les sociétés ne sont rien d’autre que le résultat d’accords entre les hommes, et les chefs ne devraient pas oublier qu’ils n’existent en proportion du pouvoir que leur confient d’autres hommes. Tout dictateur trouve cela horrible n’est-ce pas ? Et ce pouvoir se pervertit en proportion où il n’est pas redistribué avec confiance, équité et justice à ceux qui le leur ont confié. Le vrai partage est ultimement fait de liberté et de responsabilité. Observons ce qu’il en est de la liberté et ne soyons pas surpris de voir autant d’irresponsabilité. Le comble est atteint avec l’Etat Providence. Je ne veux pas être plus critique que nécessaire, mais il me semble que nous jouons à un jeu dangereux. La pire condition de l’esclavage est d’en être un sans s’en rendre compte.
Attention donc au phénomène d’hypnose collective et considérons avec suspicion les : « tout le monde sait que ». Vous savez, ces vérités qui ressemblent au contre plaquage. La surface vous dit : Chêne massif quand la réalité n’est que de l’aggloméré et inversement quand on clame : « Voici du fer blanc », alors qu’en fait c’est du platine. Donc restons vigilants et comme tout bon investigateur demandons nous : à qui profite le « crime » ?
Bien à vous
Marc Roussel
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