La plupart des échecs viennent d’un manque de plan d’actions.Demandez à la personne qui vous présente une idée de ce qu’elle a l’intention de faire : As tu écrit ton plan d’actions ? Si la réponse est non, dites vous que ce projet à un billet pour le cimetière aux « idées brillantes… » Le plan d’actions est ce qui fait persister l’enthousiasme longtemps après l’euphorie des premiers moments.
Revenons maintenant au plan d’actions, cette structure mentale de soutien. Elle se matérialise dans un premier temps sous forme d’écrit, de tableau, de synoptique et confère au projet un premier niveau de réalité tangible. Rien n’est encore créé mais l’énergie contenue dans l’intention du départ a commencé sa transformation en attirant à elle de plus en plus d’informations, puis de plus en plus de connections avec d’autres personnes. Chaque nouvelle information, chaque nouvel accord contribue à donner une réalité physique à l’intention de départ. Petit à petit l’idée prend corps. Et c’est exactement ce qui se passe. L’idée s’incarne en proportion de l’énergie qu’elle infuse et qui attire progressivement à elle les éléments de sa réalisation. D’abord de l’information, du partage et des accords puis de l’action et des matériaux d’une nature ou d’une autre. Le soutien organisationnel et psychologiqueD’une part nous avons l’organisation qui procède de la réflexion et qui permet de structurer l’action dans le temps et l’espace. La réflexion a besoin d’informations.De l’autre nous avons la communication, cette force pouvant soutenir comme détruire l’intention, âme du projet. Si l’intention meurt, et bien s’en est fini du projet. La communication a besoin d’accordsIl est important de les distinguer tout en sachant que ces deux dimensions sont interdépendantes. Cependant, il est utile de souligner ici, l’importance des intentions qui des personne successible d’influencer le porteur d’un projet personnel. Autant, l’intention d’aider peut-être si puissante qu’elle est à elle seule une quasi garantie de succès (Ce qui fait dire qu’il est impossible d’échouer si quelqu’un croit totalement en vous), de la même façon, une contre intention suffit pour faire échouer le plus beau des projets.
En bref, si nous étions parfaitement cohérents et en phase avec qui nous sommes profondément et si nous avions été encouragés, soutenus et entraînés depuis le plus jeune âge à réaliser les visions qui nous touchent le plus et nous inspirent le mieux, nous aurions à peine besoin de plan d’actions et chacun comprenant les lois de l’interdépendance s’inscrirait naturellement dans la durée ou temporairement comme soutien dans le projet d’autres. (Ma femme vient de me souffler à l’oreille que nous sommes dans le monde de Oui-Oui. A la réflexion nous avons là, la description d’un monde habité par des personnes simplement saines d’esprit.) Maintenant, si nous considérons le niveau réel de coopération entre les individus, l’individualisme maladif dans lequel nous nous sommes enfermés, les diverses croyances psychotiques à propos des inaptitudes humaines et leurs impossibilités d’évolution et quelques autres paramètres comme le marché, la concurrence etc., nous comprendrons aisément l’intérêt de protéger nos intentions et de les soutenir aussi Bien sûr le plan organisationnel que sur le plan humain et psychologique.
Ce faisant, ils développent un état d’esprit et épousent un style de comportements qui leur permet de déjouer l’influence néfaste des « démons intérieurs » nous poussant hors de cette voie que nous pourrions appeler la voie du bonheur. Notre niveau d’intégrité est inversement proportionnel au compromis que nous faisons avec notre réalité
Lorsque nos actes s’alignent avec notre réalité, nous devenons puissants. Non pas cette puissance qui permettrait d’exercer un pouvoir qui by-pass le déterminisme des autres et qui l’écraserait (cette forme de puissance là s’appelle le despotisme) mais de cette puissance qui correspond à la liberté de choisir ce que l’on fait de sa propre vie et à celle de réaliser ses buts.
À ne pas confondre avec le plan d’actions qui consiste à réaliser les buts de quelqu’un d’autre. Comprenons, s’il est encore nécessaire de le souligner, que le plan d’actions vise à la réalisation de son but. Maintenant que ce but rejoigne celui de l’unité, du service et par voie de conséquences celui de l’entreprise est non seulement une excellente chose mais la condition de succès de toute coopération.
Nous avions déjà abordé la notion de plan d’actions en traitant de l’Objectif. Mais ce qui est important ici est de recadrer le plan d’actions non pas en termes de méthode ; ce qui sera approfondi ultérieurement, mais en termes de philosophie. Pour accéder à nos publications cliquez ci-dessous |
Mai 27 2014
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